• Skip to primary navigation
  • Skip to main content
  • Skip to footer

Julie Couture, avocate criminaliste Rive Nord de Montréal

  • Accueil
  • Le cabinet
    • Me Julie Couture
    • Me Martin Parisé
    • Me Frédérique Lambert
    • Martine Larivière, adjointe juridique
  • Droit criminel
    • Agression sexuelle
    • Alcool au volant
    • Violence conjugale
    • Drogues et stupéfiants
    • Incendie criminel
  • Droit pénal
    • Contravention
    • Comment contester un ticket?
    • Contester un GEV
    • Points d’inaptitude
    • Besoin d’un permis restreint ?
  • Protection de la jeunesse
  • Blogue
    • Webinaires gratuits sur le droit criminel
    • Crime au volant
    • Alcool au volant
    • Droit criminel
    • Droits et libertés
    • Déontologie et pratique
    • Secret professionnel
  • Contact
    • Nos honoraires
    • Stage et emploi
Home / Alcool au volant / Alcool au volant : des alcootests aléatoires

Alcool au volant : des alcootests aléatoires

Des mesures plus sévères avec la limite de 0,05 et des alcootests aléatoires dès le printemps 2010.

Limite de 0,05, pas encore !

Il semble que le PLQ envisage de déposer cet automne un projet de loi modifiant le Code de la sécurité routière du Québec afin que la limite permise d’alcoolémie soit de 0,05 au lieu de 0,08 mg/100ml.  Ce projet de loi devait être en vigueur dès le printemps 2010, mais n’a pas encore été mis en vigueur.  Cette mesure administrative permettrait aux policiers de saisir le véhicule ainsi que le permis de conduire du conducteur fautif pour une durée d’au moins 24 heures.
policier ivre au volant
Par contre, cette modification n’aura aucun impact en ce qui a trait aux poursuites au criminel étant donné que les modifications au Code criminel sont de compétences fédérales et non provinciales.  Ainsi, un individu pourrait se voir saisir son véhicule et suspendre son permis de conduire pour une période de 24h si son taux d’alcoolémie est entre 0,05 et 0,08 sans être accusé au criminel.
Le Québec rejoindrait ainsi les autres provinces canadiennes qui sévissent déjà au niveau administratif pour des taux d’alcoolémie se trouvant entre 0,05 et 0,08.  D’ailleurs, la Colombie-Britannique et l’Ontario le font depuis 30 ans.
Par ailleurs, la Ministre des Transports, Julie Boulet, avait déjà tenté de faire adopter une telle mesure en 2007 dans le cadre du projet de loi 42.  Cette tentative avait échoué car la Table  québécoise de la sécurité routière n’avait ni fait de recommandation à ce sujet, ni même analysé la question, ce qui avait servi d’argument pour les partis d’opposition pour s’opposer au projet de loi.

Alcootest aléatoire

En ce qui concerne le fédéral, de nouvelles mesures pourraient aussi être prises afin de réduire les torts causés par l’alcool au volant.  En effet, le rapport du comité des Communes sur la justice datant de juin 2009, « Mettre un frein à l’alcool au volant :une approche en commun », recommande l’ajout de « contrôles routiers aléatoires de l’alcoolémie par alcootest ».  Des lois similaires existent déjà dans certains pays européens et en Australie.  Le Ministre de la Justice, Rob Nicholson n’a pas confirmé son intention de procéder à une modification de la loi, mais il a admis étudier toutes les options.
En fait, la modification de la loi afin de permettre les alcootests aléatoires pourrait ne pas passer le test constitutionnel, ce qui pourrait freiner le gouvernement d’aller de l’avant.  En effet, la loi actuelle permet aux policiers de demander à un conducteur de fournir un échantillon d’haleine s’il a des motifs raisonnables de soupçonner que ce dernier a de l’alcool dans son organisme.  Permettre aux policiers de procéder à des alcootests aléatoires équivaudrait à permettre la détention arbitraire de personne et enfreindrait les articles 8 et 9 de la Charte canadienne des droits et libertés qui protègent les citoyens contre les fouilles, perquisitions et saisies arbitraires et la détention ou l’emprisonnement arbitraire.
Les députés ayant travaillé au rapport ont évoqué la possibilité d’invoquer l’article premier de la Charte canadienne des droits et libertés afin de permettre les alcootests aléatoires.  Cet article permet qu’un droit puisse être restreint par une règle de droit dans des limites raisonnables si cette restriction peut être justifiée dans le cadre d’une société libre et démocratique.
Les députés invoqueraient que les statistiques démontrent que l’alcool au volant est un problème social, économique et sanitaire important et que la réduction des torts causés par l’alcool au volant stagne.  De plus, ils soumettraient aussi que le bilan dans les pays où une loi similaire a été adoptée montre le lien entre une telle mesure et l’objectif de réduction des collisions dues à l’alcool au volant.  Finalement, que l’objectif visé, qui est de réduire les torts, est important et que l’effort demandé aux conducteurs est minime étant donné que l’alcootest est rapide et non invasif.
Selon les députés, il y a de bonnes chances que la Cour suprême du Canada permette les alcootests aléatoires afin de vérifier l’état de conduire des conducteurs étant donné qu’elle a déjà accordé la possibilité d’intercepter et de fouiller des véhicules afin de vérifier l’état de marche du véhicule.
Pour notre part, nous partageons l’opinion de ceux qui croient que les alcootests aléatoires équivaudraient à de la détention arbitraire.

Bureau de Montréal
500 Place d’Armes,
Bureau 2825
Montréal (Québec)
H2Y 2W2 Canada



Politique de confidentialité

Bureau de Mirabel
13665 Boulevard Curé-Labelle,
Suite 210
Mirabel, (Québec )
J7J 1L2 Canada



Couture Avocats

Mentions légales