De nombreux journalistes attendaient Vincent Lacroix à sa sortie du pénitencier de Sainte-Anne-des-Plaines, au nord de Montréal, jeudi matin le 27 janvier.
Cet ancien grand patron de Norbourg a purgé le sixième d’une peine de 13 ans de prison pour avoir floué plus de 9200 investisseurs, un scandale sans précédent dans l’histoire financière des épargnants québécois.
L’homme de 44 ans devra vivre dans une maison de transition du sud-ouest de Montréal pendant trois ans lors desquels il aura à respecter un couvre-feu sous la surveillance du Service correctionnel du Canada.
Dans son dernier avis concernant Vincent Lacroix, la Commission des libérations conditionnelles du Canada a dit vouloir faire en sorte que son hébergement en maison de transition l’amène à réfléchir à ce qui l’a conduit en prison, à développer une conscience sociale et à mettre de côté le matérialisme qui l’a conduit à vivre dans le luxe grâce à l’argent volé à ses investisseurs. Elle le soumet donc aux exigences suivantes :
- Six mois de travaux communautaires
- Interdiction d’effectuer un travail rémunéré
- Aucune activité reliée au domaine de la finance
- Aucun contact avec d’anciens collaborateurs
- Pas de retour aux études pendant six mois
Les victimes du scandale Norbourg seront dédommagées selon une entente à l’amiable totalisant 115 millions de dollars. Il s’est défendu, est allé en appel, a purgé sa peine … le dossier est maintenant presque clos.